Sans un bruit j'apparaîtrais derrière toi. Et tu mourras.

I am the Slender Man. ⊗

Identité

Nom: Inconnu.
Prénom: Inconnu.
Surnoms: Slender Man, Him, The Operator, Der Ritter, Der Großmann, Bundle, The Tall Man, The Thin Man, Fear Dubh, Schlankwald, Tree Man, Slendy (uniquement pour les intimes, à ne jamais utiliser.), The Pale One, The Black King, Maître.
Âge: Je suis là depuis le commencement.
Race: Démon (à forme humanoïde.)
Armes : Aucune.
Pouvoir: Slender possède trois pouvoirs distincts.
• La téléportation sur de courtes distances (n’excède pas les dix mètres de diamètre).
• L'absorption des âmes lui conférant l'immortalité dans le sens où il ne peut pas mourir de vieillesse. Par un processus lent et compliqué, il est capable de reconstruire ses cellules en se nourrissant des âmes et du corps de ses proies (humaines de préférence.)
• L'absorption et le rejet d'émotions. Slender peut commencer à voler les émotions d'une personne de manière très lente à cinq mètres de distance, sans champ visuel explicite. Slender est également capable d'influer sur la peur causée par sa vision, en l'amplifiant ou en la diminuant. Une fois les émotions absorbées, il lui est possible de les contrôler. Il les garde ensuite en lui-même pour une utilisation et un rejet ultérieur face à un adversaire plus résistant. (Exemple : Slender absorbe la douleur d'une personne, la garde en lui et, lors d'un autre combat, la rejette sous forme de rayon qui provoquera les mêmes douleurs à un autre adversaire.)

♦ Dans une certaine mesure, un être proche de lui peut-être atteint de nausées, maux de têtes, crampes ou vertiges à cause des radiations Sigma (légèrement similaires aux radiations nucléaires) qu'il dégage après en avoir lui-même subi les conséquences. Une trop longue exposition entraîne des mutations génétiques et physiques importantes mais elle est de l'ordre de quelques mois. Si le sujet est trop faible, il meurt de lui même au bout de quelques jours (à cause d'une hydrocéphalie le plus souvent).Ce n'est pas un quelconque pouvoir qu'il peut contrôler, c'est une caractéristique spéciale qu'il possède, indissociable et incontrôlable.

Caractère

Je suis ton pire cauchemar. ⊗

Je ne suis rien. Rien de plus qu'une immensité, qu'un vertigineux vortex de cris et de souffrances. Qui suis-je ? Une entité, omnipotente, omniprésente. A dire vrai, je n'ai pas de réelle personnalité, simplement quelques caractéristiques mentales dont je ne dévie pas. Je me considère comme un être noble. Effectivement cela peut-être quelque peu vantard. Excusez moi de préciser que… je déteste… je hais… absolument… TOUT. L’existence, l’humanité, la nature, toutes ces choses qu’on ne peut pas changer comme le jour et la nuit (même si une grande partie de moi aime la nuit). Y compris moi dans une certaine mesure, trop faible pour être détectable à tout moment. Appelleriez-vous cela un éclair de lucidité dans les méandres de l’ombre qui me dévorent ? Parce que oui, je suis l’ombre qui se traine dans ton dos, je suis le vent entre les arbres de la forêt, je suis ton pire cauchemar devenu réalité.

Je n’aime pas me salir les mains. Pourtant ma nature démoniaque m’y contraint. Heureusement, je peux compter sur l’un de mes fidèles serviteurs pour tout faire à ma place. Je méprise la vie, les humains, toutes ces maudites créatures qui me craignent en silence et qui fuient en un acte désespéré pour m’échapper. On ne m’échappe pas, à moi. Je gagne toujours la partie, dusse-t-elle durer des années. Je ne m’exprime qu’en de très rares occasions et ce sont souvent les dernières paroles entendues par des êtres conscients. La plupart du temps, je préfère communiquer via des ondes radios ou des dessins. Si encore je daigne bien m’abaisser à le faire, ce qui est plutôt rare.

On dit de la curiosité qu’il s’agit d’un vilain défaut. Heureusement, j’ai beau en être doté, cela ne m’a jamais porté préjudice, bien au contraire. Je ne risque pas grand-chose. Je ne ressens rien, c’est pour cela que je vole les sentiments des gens avant de leur dérober ce qu’ils ont de plus cher à leurs yeux. Leur âme. Celle des enfants m’intéresse tout particulièrement car pleine de trop d’innocence. Tout le contraire de ce que je suis au final. Parce que je ne ressens rien je ne souffre pas, je n’ai peur de rien. Je ne connais pas la souffrance physique, le froid ou la chaleur bien que je puisse effectivement mourir. C’est la seule expérience que je n’ai pas encore pu expérimenter, je ne peux donc pas dire si je ressentirais quelque chose ou non. Remarque, s'il m'arrivait de quitter ce monde, vous ne sauriez pas non plus ce que j'aurais ressenti vu que je ne serais plus là pour le communiquer. Malgré ce manque (cruel pour ces piètres humains) d’émotions, je reste cependant très susceptible. Même si je ne réagis pas aux mots proférés, je les garde en mémoire. Et je me venge. La rancune est un effet démultipliant la seule chose qui puisse encore m’habiter. La haine. Je suis très têtu et la seule chose étant capable de me divertir est la traque. Le pauvre malheureux dans ma ligne de mire ne s’en sort pas même si d’autres affaires plus urgentes m’obligent à m’interrompre. La chasse ne s’arrête jamais. Même au fond de l’océan je le retrouverai.

Le sang m’appelle. La violence me domine. Les cris me ravagent. J’ai tout le temps faim. Arracher la vie à un corps encore en pleine forme quelques secondes auparavant m’obsède. Je suis un tueur, c’est le chemin que le destin m’a tracé. Un chemin duquel je ne peux dévier. On ne peut pas se séparer de sa nature profonde. Quoi qu’il en soit, croiser mon regard n’abrégera pas vos souffrances, je ne les ferais qu’augmenter, jouissant ainsi de vous voir supplier, gémir, demander à être finalement achevés par ma main. Je suis la mort, la dernière chose qu’on puisse voir avant de rejoindre le flot d’âmes résidant à l’intérieur de mon corps. A l’intérieur de mon ombre. A l’intérieur de mon esprit.

Physique

Tu succomberas à l'homme sans visage... Tôt ou tard. ⊗

Me décrire physiquement… Voila qui promet d’être facile, il n’y a pas tant de choses que cela à décrire. Mon physique est là pour inspirer la peur. Je suis de constitution incroyablement fine, la taille de guêpe prend une nouvelle dimension avec moi. D’où mon surnom de Slenderman qui signifie « l’homme fin » en anglais. Élancé, je suis également très grand. Je mesure au bas mot quarante centimètres de plus qu’un humain normalement constitué, c'est-à-dire environ deux mètres vingt. Mes bras et mes jambes ne doivent pas dépasser trente centimètres de circonférence et sont anormalement longs d’après les humains. Malgré cette constitution d’apparence faible car d’une maigreur squelettique, ma force et ma vitesse peuvent vite dépasser l’entendement.

Ma peau possède une couleur blanche cadavérique, c’est le seul adjectif réellement correspondant. La première chose que l’on regarde lorsqu’on me rencontre est mon visage. Or, je n’en ai pas. Du moins, chose frappante, je n’ai ni yeux, ni bouche, ni nez, ni oreilles, ni cheveux. Rien de tout cela. Ma tête est blanche, lisse, dénuée d’expressions. Malgré tout, je vois, je parle, j’entends et il serait préférable de ne pas l’oublier. Si vous avez un jour la chance d’entendre ma voix rauque, vous verrez aussi des crocs apparaître, cachant une bouche d’un noir profond prête à vous arracher les membres. Pour trancher avec cette pâleur et ce manque d’expressions faciales, je porte un long costume noir à la chemise blanche. Non, je ne dirais pas qui me l’a fourni. La seule chose que je suis en mesure de vous révéler est qu’il fait partie intégrante de moi. Au point qu’il puisse se déformer si mon corps l’est aussi.

Oh, vous demandez-vous ce qu’est cette déformation ? Beaucoup de gens me comparent à un arbre ou une araignée car je suis capable de faire émerger quatre paires de tentacules de mon dos, extensibles, rétractables, très résistantes et rapides. Capable de transpercer ou d’écarteler un faible corps d’humain se débattant entre mes griffes. Ces tentacules ne sont pas tout le temps visibles, la plupart du temps je ne les utilise pas. En cas d’intimidation ou pour attraper une proie difficile uniquement. Mes mains possèdent de longs doigts fins semblables à des griffes par leur finesse, elles aussi capables de déchiqueter un corps. Vous l’aurez compris, je suis ce qui s’appelle, une machine à tuer.

Pour le reste de mon corps, rien d’exceptionnel. Mes longues jambes sont faites pour la course et je suis doté d’une excellente endurance. La combinaison des deux me permet souvent de surprendre mes proies en attaquant du côté où elles s’y attendent le moins. Mon corps est très résistant aux attaques sauf celles faites par une lame. Je ne suis peut-être pas humain et je ne possède peut-être pas d’organes internes mais c’est effectivement du sang qui sortira d’une plaie si vous réussissez à m’infliger une blessure. Sans doute une conséquence de mon passé. Il m’est incapable de me régénérer si ce n’est mes tentacules qui repoussent si elles sont tranchées.

Cependant, si vous pensez qu’il sera facile de me tuer, vous faites erreur. Depuis tout le temps que je vis, j’en ai déjà essuyé pas mal des tentatives de meurtre, que ce soit à l’arme à feu ou à l’arme blanche. Je peux être blessé mais pour me tuer il faudra y mettre plus que de la volonté. Et prier pour que je ne me venge pas avant que vous ayez réussi votre coup. Ce qui arrive à chaque fois malheureusement pour vous.

Je suis né pour être l'ombre de la mort. ⊗

Mon histoire débute sur un paradoxe. Le paradoxe de toute une existence qui n’apparait clair qu’à moi. Ma forme humanoïde n’est pas présente pour rien. C’est un reste de mon ancienne vie. Mon ancienne vie humaine. Cela remonte à si loin que je ne m’en rappelle plus. Je ne me souviens plus de mon âge, de mon nom, mon prénom, mon entourage. Tout s’est effacé, délité dans l’ombre qui m’enveloppe. Mon identité n’a plus d’importance après tout. Comment ais-je pu être un humain alors que je les hais à présent ? J’ai été pris. Possédé, transformé par l’ombre qui, grâce aux radiations Sigma qui émanent d'elle, à déformé mon corps à un point tel que je n’ai plus d’humain que la similitude du physique. J'ai gagné ces radiations et je les émets maintenant à mon tour. J'ai ainsi pu modifier simplement par ma présence le physique de mes Proxies, des esclaves humains à mon service. Les mutations ont été si importantes qu'ils ont eux aussi gagné une sorte de petit pouvoir. Cette ombre qui m'a possédé, les gens l’appellent maintenant « la volonté de Slender » sans savoir que celle-ci me dépasse moi-même. Je suis moi-même esclave de cette volonté sans pour autant m’en rendre compte, sans pouvoir m’en détacher, sans la comprendre car elle est impénétrable. Dois-je me considérer comme un élu du fait qu’elle m’a choisi ? Je ne pense pas. Cependant elle m’a éclairé sur la faiblesse des humains. Sur leur facilité à mourir, leur attachement puéril, leurs sentiments imbéciles dont je me nourris pourtant. Je ne suis que haine et mort. Tel un Dieu, je décide de punir ces gens installés dans leur petit confort depuis trop longtemps. Que l’on ne fasse rien ou que l’on soit coupable d’un quelconque forfait, si je décide qu’ils mourront de ma main cela sera fait. Je dois admettre que la plupart des humains sont surpris de me rencontrer, rares sont ceux à connaître mon existence même si les rumeurs circulent.

Il n’y a que deux humains que j’ai osé épargner. Tout comme l’ombre m’a attrapé, je les ais attrapé. Tout commença par un jeune garçon de douze ans. Dépossédé de ses émotions, vidé de son âme, il ne restait de lui plus qu’une coquille vide obéissante à tous mes désirs. Il m’est totalement dévoué et ne peut se défaire de moi. Il vit dans l’obsession permanente, jamais je ne quitte son esprit. En résonnance à mon histoire, je lui ais accordé un surnom à son tour, le forçant à oublier sa vie passée. De Tim, il est passé à Masky. Les mutations dues aux rayons Sigma ont rendue sa peau blanche et le contour de ses yeux et de ses lèvres noires. Si bien que l'on pourrait penser qu'il porte un masque. Or ce n'est pas le cas. Les mutations ont davantage touché son mental que son corps étrangement. Il a gardé la même taille, les mêmes habits que lors de notre rencontre. Par contre, son cerveau s'est nécrosé, il est tombé dans la dégénéressence psychotique la plus profonde. De ce fait, si je lui ordonne de tuer une personne, il est impossible à quiconque de savoir comment et où il va s'y prendre mais il le fera. Il fait cependant preuve d'une incroyable intelligence lorsqu'il parle, une intelligence qu'un enfant de douze ans normal n'a pas. Masky n'est plus un enfant, Masky n'est plus un humain. C'est un Proxy.

Une image plus précise de Masky ? Ici : ⊗

Le second humain que j'ai épargné est devenu en quelque sorte mon chien de chasse. Je m'y suis pris exactement de la même manière que pour Masky afin de le posséder. Il a simplement subi un temps d'exposition aux radiations Sigma plus long. Son apparence est devenue plus bestiale, s'approchant davantage de celle d'un animal à quatre pattes que d'un homme. Sa peau blanchâtre et la composition et formation de son corps sont les uniques choses pouvant prouver qu'il était humain avant. Je l'ai nommé Rake. Doté d'un bon odorat, d'un sens de l'orientation et d'une vitesse remarquable, c'est souvent lui que j'envoie tuer les imprudents qui entrent dans ma forêt lorsque je n'ai pas envie de me montrer. Il reste plus rapide que Masky, seul inconvénient, il ne peut pas quitter son habitat pour aller en ville par exemple, son apparence attirerait trop de soupçons. Comme la mienne. En se protégeant de la lumière, Masky est le seul à pouvoir y aller. En journée du moins.

Une image plus précise du Rake ? Ici : ⊗

Nous avons tout les trois élus domicile dans la forêt, seul lieu capable d’héberger notre flot de haine dans le silence et l’ombre des arbres. Et le jeu à débuté. Masky, dans sa folie, s’est mis à dessiner des pages qu’il a ensuite disséminées dans la forêt. Ceux qui y entrent et qui ont le malheur d’en prendre une se retrouveront avec un grand homme vêtu de noir et sans visage à leur trousses. Moi.

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